Après avoir été élu maire de Gonesse près de Paris en 1936, sa formation et son attachement à la vie civique, médaillé en de nombreuses occasions, font que que dès son arrivée à Magonty, il fut très vite sensibilisé aux problèmes que rencontraient alors ses habitants.
En effet, en 1945, les chemins étaient faits de grave, il n'y avait pas d'école, pas d'électricité ni d'adduction d'eau ni de gaz, pas de salle de réunion ni place publique, et la situation des habitants du lotissement Jardins de Romainville était non conforme à la loi.
Tous ces problèmes ont conduit les habitants à la création d'un Syndicat de défense du quartier en juillet 1945 et Robert Droux en fut l'un des principaux acteurs de 1946 à 1979.
Pour ce faire, il ne ménagea ni son temps ni son énergie pour tenter d'améliorer le « mieux vivre pour tous » à Magonty.
Que ce soit en 1949, pour la création de l'école, où il rencontra, avec d'autres, M. Guyon alors député et président de la commission des finances à l'assemblée nationale, ou bien encore en 1963 où plusieurs courriers furent envoyés au ministre de l'époque, M. Maziol, chargé de la reconstruction et de l'urbanisme, afin de faire aboutir le dossier sur la prise en charge du lotissement Jardins de Romainville en zone urbanisée et, de ce fait, permettre les constructions en toute légalité (ce dossier sera clôturé en 1985).
Son opiniâtreté auprès de toutes les instances obtint progressivement gain de cause dans l'amélioration quotidienne du bien-être des habitants avec la voirie, l'eau, le gaz, l'électricité et les transports en commun (le premier bus arrive à Magonty en 1962).
Pendant 33 ans, Robert Droux, surnommé affectivement en son temps « le maire de Magonty », a œuvré pour la défense du quartier dans l'intérêt de tous.