Retour Pigne au Net n° 30

Les noms de lieux du quartier

Rue Raymond Queneau

Écrivain français fondateur de l'Oulipo, Raymond Queneau est né à Havre le 21 février 1903 et décédé à Paris le 25 octobre 1976. Dès 1924, Raymond Queneau adhère au mouvement surréaliste, qu'il quittera en 1929 pour des raisons, affirmera-t-il, strictement personnelles. Il commence à s'intéresser aux fous littéraires, dont il compile les écrits. Il publie son premier livre Le Chiendent, et obtient le prix des Deux-Magots. A trente-trois ans, il devient, en tant que lecteur d'anglais, membre du comité de lecture des Éditions Gallimard. Zazie dans le métro, son roman le plus connu paraît en 1959. Queneau y fait preuve d'un grand sens de l'humour et d'une inventivité formelle parfaite.

Le livre sera adapté au cinéma par Louis Malle. Raymond Queneau est également le parrain du premier volume de la fameuse collection de la Pléiade.

Place de la Résistance

La Résistance que le nom de la place commémore est évidemment celle du mouvement qui a pris naissance après l'occupation du sol français par l'armée allemande en 1940.

Ses débuts sont modestes et très divers. S'il semble bien que le capitaine Frenay ait été le premier à prendre contact avec Londres, il y eut très vite d'autres initiatives.

La plus importante par ses moyens fut celle de l'armée. L'armistice obligeait à mettre en stock les matériels rendus disponibles par la démobilisation et à les livrer aux Allemands. Le réflexe immédiat du général Picquendan, chef d'état-major de l'armée, fut de prescrire secrètement le camouflage du maximum de matériel. Un service, lui-même camouflé, fut créé sous le commandant Mollard et réussit à obtenir des résultats considérables, notamment en créant des sociétés civiles de transport avec des camions militaires. De la même manière, l'armée voulant conserver une main sur le recrutement créa un service civil démographique et prépara l'organisation d'une mobilisation camouflée. Tous ces réflexes, qui se révélèrent par la suite très utiles en Afrique du Nord,

Véhicule des FFI à la Libération de Paris

furent compromis en métropole par l'occupation allemande totale. Ils permirent cependant dans certains cas d'aider à la mise sur pied des FFI.

Plus décousus furent les mouvements civils qui par Frenay devaient donner naissance à Libération et par Emmanuel d'Astier de La Vigerie, un officier de marine, allaient créer le mouvement Combat. La première tâche de ces mouvements et de ceux qui se créèrent par la suite était de se tracer un programme d'action. Trois voies s'ouvraient devant eux : une action politique d'étude et de propagande, une action paramilitaire de renseignements au profit de la France libre ou des Anglais, une action de terrorisme pouvant aller jusqu'à l'organisation d'une résistance armée. En 1940, cette dernière solution était impossible, mais en 1941, à partir de l'entrée en guerre de l'U.R.S.S., ce fut l'objectif principal des organisations communistes. Sous l'impulsion des services de renseignement français et anglais de Londres - et aussi, il faut le dire, du service de renseignement de Vichy -, les réseaux de renseignements se mirent à proliférer avec, comme moyen de transmission, le poste radio-valise, apporté avec son opérateur par parachutage ou par atterrissage de petits avions Lysander. Il fallut alors faire l'apprentissage de la clandestinité après de cruelles expériences. Simultanément, les mouvements politiques se développaient, avec une activité de presse clandestine et de tracts, de prolifération sur les murs du V de la victoire et de la croix de Lorraine.

Toutes ces bonnes volontés parfois anarchiques, souvent d'une imprudence folle, avaient besoin d'être fédérées et encadrées. Ce fut la tâche constante du B.C.R.A. de Londres qui, sous l'impulsion du général de Gaulle, se préoccupait d'établir un certain contrôle sur la France. L'envoi, par Londres, de jean Moulin, préfet révoqué par Vichy, devait permettre de jeter les bases d'une première organisation de la Résistance. L'évolution de la guerre montrait l'urgence de cette mesure.

En effet, sur tous les théâtres d'opérations de cette guerre devenue mondiale, on constate à partir de juillet 1942 que l'espoir commence à changer de camp.

d'après l'Histoire de la France, pp. 93 et 94, Éditions Culture, Art et Loisirs, 1972

Rue des Sources du Peugue

Le Peugue est un ruisseau qui prend sa source dans le bois voisin qui a récemment pris le nom de Bois des Sources du Peugue ; il traverse Pessac, puis Bordeaux pour se jeter dans la Garonne près du Pont de Pierre. Il a fait l'objet d'une monographie consultable sur le site de la Fédération.

Rue Romy Schneider

Romy Schneider est le nom de scène de Rosemarie Magdalena Albach est née le 23 septembre 1938 à Vienne (Autriche). Elle est décédée le 29 mai 1982 à Paris.

En 1949, elle devient pensionnaire de l'Internat Goldenstein, près de Salzbourg. En 1953, elle s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Cologne. Le producteur Kurt Ulrich cherche une jeune fille pour interpréter le rôle de la fille de Magda Schneider dans Lilas Blancs. Magda propose Romy dont les essais sont si brillants qu'elle est engagée immédiatement.

En 1954, Romy est contactée par Ernst Marischka pour tourner Les jeunes années d'une reine. Ce sera son premier grand succès commercial et le début d'une grande série romanesque dont les trois volets de Sissi seront l'apogée. Elle aura du mal à se défaire de cette image.

En 1957, Kirk Douglas remarque lors du Festival de Cannes, et la Paramount veut lui offrir un contrat de trois ans. Mais sa famille s'y oppose et elle commence à se rebeller en acceptant d'interpréter Jeunes filles en uniforme, dont le sujet traitant des amitiés saphiques dans un pensionnat, fait grincer bien des dents.

En1958, Pierre Gaspard-Huit lui propose en le rôle principal de Christine, aux côtés de deux jeunes premiers : Jean-Claude Brialy et un certain Alain Delon...Un amour flamboyant se déclare entre eux au cours du tournage, elle part avec lui s'installer à Paris et leurs fiançailles officielles sont célébrées le 22 mars 1959 devant la presse internationale. Suivront cinq ans de passion orageuse pendant lesquelles Romy prend véritablement le large par rapport à sa famille et aux rôles de jeune-fille-idéale-bien-sous-tous-rapports qu'on lui suggère sans cesse.

En1962, Romy Schneider et Alain Delon se séparent.

En1966, Le 15 juillet , Romy Schneider épouse Harry Meyen, metteur en scène de théâtre, le 3 décembre 1966 un fils David-Christopher, naît.

En 1973, Romy Schneider divorce de Harry Meyen, qui lui réclame la moitié de la fortune pour qu'elle puisse conserver la  garde de David.

En avril1976, Romy Schneider se voit décerner le César de la meilleure interprétation féminine de l'année pour son rôle dans L'important c'est d'aimer.

En 1977, elle épouse Daniel Basiani le 18 décembre 1975, le 21 juillet naît une petite fille Sarah Magdalena.

En 1980 elle se sépare de Daniel Basiani, elle subit une ablation du rein droit.

En juillet1981, son fils David décède à quinze ans suite à un accident aux conditions atroces.

Le 29 mai 1982, Romy Schneider est retrouvée morte à son domicile ; elle a succombé à une crise cardiaque dont les causes demeurent inconnues.

Elle repose au cimetière de Boissy-Sans-Avoir.

 

Filmographie de Romy Schneider

Allée des Sternes

Il existe plusieurs variétés de sternes. Nous avons choisi de parler de la sterne caugek présente sur nos côtes. La sterne caugek (Sterna sandvicensis) est une espèce d'oiseaux marins de la famille des Laridae. On lui donne aussi le nom de plovre criard, privaret (ou puveret), tavernot. Le terme "caugek" est une référence au cri de cet oiseau ; sandvicensis est le nom latinisé d'une ville du Kent, Sandwich (cf le nom suédois : Sterne du Kent)

Parmi les sternes fréquentant les côtes européennes, elle se reconnaît à la pointe jaune de son bec.

La sterne caugek a le dos gris cendré très pâle, le cou et le ventre blancs. Son bec, long et pointu, est noir avec la pointe jaune (il peut être jaune ou orange chez les sous-espèces sud-américaines). Ses pattes sont noires. Elle présente sur la tête une calotte entièrement noire pendant la saison de reproduction, mais dont la partie frontale devient blanche dès le mois de juillet, et prolongée par une courte huppe érectile toujours sombre. Sa queue est blanche, assez courte, un peu fourchue.

Chez cet oiseau actif et bruyant, le cri est discordant et criailleur, surtout émis pendant le vol -kérrièk-kérrièk- . Pendant la parade nuptial, elles émettent des cris gutturaux, bec pointé vers le haut -krak-krak-