La deuxième partie de la réunion s’est déroulée en présence des élus. Environ 70 personnes étaient présentes dans la salle. Il faut remarquer que malgré le fait que cinq syndicats et comités de quartiers aient organisé leur assemblée générale le même jour, les personnalités suivantes ont honoré le comité de quartier de leur présence :
Pierre Auger, Maire de Pessac, Danielle Le Roy, adjointe à la culture, Dominique Dumont et Serge Jouve, conseillers communautaires, Claudine Jousse, Gérard Dubos, Daniel Poumey, Jean-Bernard Canton (partiellement), conseillers municipaux et Dominique Lestynek, président de la Fédération des syndicats et comités de quartiers de Pessac.
Pierre Auger répond aux questions qui ont été sélectionnées par le comité de quartier en concertation avec les habitants qui ont été sollicités par l’intermédiaire de la Pigne de Magonty du mois de novembre.
1ère question. - Voirie. Giratoire Avenue de Magonty/Rue du Merle : nous sommes souvent relancés par les riverains qui nous rappellent que ces travaux étaient programmés sous la précédente mandature. Mais depuis plusieurs années, on ne sait plus ce qui se passe. Peut-on savoir si cet aménagement, pourtant indispensable, est abandonné ?
Pierre Auger n’est pas convaincu que la circulation rue du Merle justifie un tel équipement coûteux. Il faut attendre de voir l’évolution de la circulation dans le quartier avec la mise en service du contournement de Beutre.
2ème question. - Antenne de téléphonie mobile. Serait-il possible de savoir combien l’opérateur Bouygues Telecom verse à la ville pour l’occupation du terrain municipal de la rue du Transvaal ?
Après un certain nombre de généralités sur le danger supposé ou réel des antennes de téléphonie mobile, Pierre Auger annonce le montant de la location du terrain demandé à l’opérateur Bouygues Telecom : 6 000 € par an. Dominique Dumont précise que l’opérateur est dispensé de payer cette location pendant cinq ans en dédommagement des pertes occasionnées par le blocage du chantier de l’avenue Saint-Exupéry.
Au cours de cet exposé, les riverains de l’antenne ont manifesté leur mécontentement en regrettant le manque de concertation avant son installation.
3ème question. - Hygiène. Les résidants du Club des Princes II se plaignent de la présence de nombreux chats abandonnés provenant du centre équestre de Romainville. Ils se sont mis en relation avec le service Hygiène de la ville : il leur a été répondu que le coût de l’opération, confiée à une société de service, était trop important (60 € par chat) pour être pris en charge par la ville. Ils ont donc fait appel à l’association L’école du chat de Bordeaux (association pour la stérilisation des chats sans maître) qui a déjà récupéré une quinzaine de chats en un mois. Ne serait-il pas possible que la ville subventionne cette association qui est gérée et animée par des bénévoles, et dont les moyens financiers sont limités ? Les chats provenant d’un terrain municipal, il nous paraît normal que la ville contribue financièrement au règlement de ce problème.
Pour Pierre Auger, le problème des chats errants est un problème délicat à traiter car, parmi la population concernée, il se trouve des amis des chats qui sont révoltés à l’idée que les bêtes puissent être euthanasiées et les autres qui veulent se débarrasser de ce qu’ils considèrent comme une nuisance. Il reconnaît que le travail effectué par l’association L’École du chat est intéressante : il accepte le principe d’une subvention par la ville, si l’association en fait la demande.
Questions posées par le comité de quartier de Magonty
Projets de voirie :
Question 4. Par lettre du 21/12/06 vous nous avez fait part de l’ensemble conséquent des travaux qui allaient être entrepris sur le quartier. Peut-on avoir quelques précisions ?
- Avenue du Port Aérien : Par votre lettre du 17/11/06, vous nous avez fait savoir que la Mairie a demandé à la CUB "un chiffrage précis de son projet, ainsi qu'un chiffrage pour la réalisation d'un collecteur permettant de supprimer le fossé coté ouest de la voie et de créer un cheminement piétons". Où en est cette étude et les sommes allouées en 2006 seront-elles reconduites en 2007 ?
Pierre Auger rend hommage au comité de quartier pour la qualité du projet et reconnaît qu’il est parfois difficile de dialoguer avec les ingénieurs de la CUB. Il précise que le budget alloué aux travaux de voirie est limité et que la priorité de la ville est de traiter la route d’Arcachon. Les 200 000 € prévus pour ces travaux en 2006 sont reconduits en 2007 et que les négociations avec la CUB se poursuivent.
- Rue de la Poudrière : À la suite de notre réunion avec les services de la Mairie et de la CUB, réunion en date du 11/04/06, la Mairie nous a adressé le 02/05/2006 une lettre précisant que "La CUB a bien pris note de (notre) demande et procède à l'étude des aménagements souhaités". Peut-on savoir où en est cette étude ?
Pierre Auger répond que la ville prendra contact avec le comité de quartier lorsque la CUB aura déposé son projet définitif.
- Intersection de la piste cyclable avec la rue des Bouvreuils : Suite à notre demande, la Mairie a adressé une lettre le 25/04/06 à M. le Président du Conseil Général de la Gironde pour attirer son attention sur le danger que représente cette intersection. Dans sa réponse en date du 11/07/06, le Directeur des Infrastructures du Conseil Général a précisé qu'il n’était pas favorable à la mise en place de chicanes destinées à obliger les cyclistes à mettre pieds à terre pour traverser la rue des Bouvreuils comme nous le demandions. Une réunion sur place a alors été organisée à laquelle participaient les représentants du Conseil Général, de la Mairie et du Comité de Quartier qui ont pu constater la dangerosité du carrefour : les représentants du Conseil Général se sont engagés à réétudier le problème. Une somme importante a apparemment été prévue pour réaménager ce secteur. Quels types de travaux sont envisagés et le réaménagement complet de cette rue ne préfigure-t-il pas à plus ou moins longue échéance une urbanisation du secteur ?
Pierre Auger répond que le Conseil général et la ville ont conscience du problème de ce secteur et du caractère prioritaire de son traitement. Il annonce que les travaux pourraient commencer dès la fin de l’année 2007. En attendant, le Conseil général prévoit de mettre en place des coussins berlinois pour ralentir les automobiles et des chicanes pour obliger les cyclistes à poser pieds à terre.
Pour ce qui concerne les éventuels projets immobiliers dans ce secteur, il n’en est pas question, le Plan Local d’Urbanisme signé en juillet 2006 s’y opposant. Les travaux de défrichage du bois ont été réalisés à l’initiative du propriétaire pour des raisons de sécurité.
Daniel Poumey, conseiller municipal, prend la parole pour remercier le comité de quartier de lui avoir communiqué la liste des questions posées au cours de l’assemblée générale. Il demande que soit prise en compte la demande des Domaniales du Golf justifiée par un rajeunissement de la population. Les enfants qui veulent rejoindre le centre du quartier en vélo sont obligés d’emprunter la rue de la Poudrière qui est extrêmement dangereuse : les résidants demandent une piste cyclable qui se raccorde à la piste Pessac-Mérignac.
Question 5. Maison de quartier :
- Le comité de quartier a proposé quelques aménagements pour améliorer le fonctionnement de la maison municipale et lui permettre d’accueillir un plus grand nombre d’activités, ce qui est une demande latente. À ce jour nous n’avons reçu aucune réponse, même pour les aménagements les plus simples n’entraînant quasiment pas de frais.
- Qu’en est-il de la connexion Internet de la maison du quartier qui est une forte demande des seniors ?
- Que penser de l’agrandissement de la maison de quartier pour créer un petit local au profit de Pessac-Ouest ? Ceci aurait peut-être une incidence sur la diminution de la délinquance croissante à Magonty et des agressions permanentes sur la maison de quartier.
Serge Degueil rappelle la demande du comité de quartier concernant la maison de quartier :
- Local poubelles à l’extérieur pour permettre le rangement des chaises ;
- Mise en place de volets roulants au niveau de la cuisine pour rendre la partie atelier indépendante ;
- Possibilité d’aménager la salle en théâtre
- Local pour les jeunes de Pessac-Ouest.
Pierre Auger répond que ces travaux sont programmés pour 2007. Il annonce que la ville envisage d’attribuer à Pessac-Ouest un local dans l’enceinte de l’école.
Gérard Dubos confirme cette information et fait le point sur les actions de prévention qui seront réalisées par Pessac-Ouest en relation avec le centre social de l’Alouette. Il est prévu une action très forte sur les jeunes de 16 à 25 ans avec un projet de structure au niveau de la ville avec décentralisation dans les quartiers.
Pour ce qui concerne le câblage de la maison de quartier en vue d’une connexion à Internet, le comité de quartier est invité à prendre contact avec le responsable de la ville.
Dominique Lestynek trouve cette demande intéressante et signale qu’elle rejoint celle d’autres quartiers qui souhaitent avoir un accès à Internet dans leur maison de quartier.
Question 6. Vandalisme : La maison de quartier le centre commercial, le mobilier urbain et les espaces verts sont la cible de délinquants qui provoquent d’importantes dégradations. Qu’envisage la ville pour éradiquer ce phénomène ?
Pierre Auger est conscient de ce problème qui est généré par une petite minorité de jeunes de 13 à 17 ans : par exemple, dans le quartier de Saige-Formanoir, on a identifié une vingtaine de jeunes sur une population de 5 000 habitants. La ville a créé un groupe de travail animé par Patrick Guillemoteau, chargé de proposer des solutions pour traiter ces problèmes. Ce groupe de travail, auquel le comité de quartier de Magonty est invité à participer, se réunira le 6 février.
Piste cyclable : La piste cyclable Pessac-Mérignac est régulièrement empruntée par des motos et des quads qui l’utilisent comme piste de vitesse. Il est nécessaire de rappeler les règles et de les faire respecter !
Ce problème pourra être abordé par le groupe de travail chargé de faire des propositions pour réduire la petite délinquance.
M. Mansiot regrette que la ville n’accorde pas un terrain qui permettrait aux jeunes désireux de faire du bicross et de la moto de s’entraîner sans causer de gêne aux habitants.
Pierre Auger répond que la ville ne tient pas à mettre en place ce type de structure qui présenterait d’autres inconvénients. Il rappelle que Mérignac dispose déjà d’un terrain.
Le comité de quartier propose un terrain municipal situé loin des habitations, à Romainville, à côté du terrain de base-ball.
Marie-Claude Charrier rappelle qu’elle avait déjà essayé d’obtenir que la ville y installe un terrain de bicross à la fin des années 90. En vain.
Question 7. Chemin de randonnée Pessac-Domaine de Certes : point sur le projet.
Jean-Jacques Benoît, conseiller général responsable du projet, étant absent, ce point n’a pas été développé.