Syndicat de Quartier de Magonty

N° 25 - Novembre-décembre 2005

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Il n'est pas inutile de rappeler de temps à autres certaines règles élémentaires qui, si elles étaient respectées, permettraient de diminuer le nombre d'accidents de la circulation.

Nous ne parlerons pas du problème généralement dénoncé par les habitants du quartier (voir l'assemblée générale 2005), à savoir la vitesse excessive de certains conducteurs qui ne respectent pas la signalisation et que seuls des aménagements contraignants de la voirie permettront de mettre dans le droit chemin. La peur du gendarme a également un effet dissuasif.

Notre sujet est la sécurité des cyclistes, plus particulièrement des jeunes cyclistes.

Pour commencer, il faut dénoncer le comportement totalement irresponsable des cyclistes qui roulent sans éclairage dans l'obscurité : c'est la hantise des automobilistes qui ne voient qu'au dernier moment une silhouette apparaître dans ses phares. Les parents qui laissent leurs enfants, souvent inconscients du danger, circuler sans éclairage ont un comportement irresponsable.

Le vélo est un engin fortement instable et les chutes souvent imprévisibles. Le port du casque est une bonne précaution pour éviter les conséquences d'une mauvaise chute.

La première cause des accidents avec les deux-roues en ville est imputable aux véhicules, notamment les poids-lourds qui, lors d'un changement de direction vers la droite, coupent la route à un cycliste que le chauffeur ne peut pas voir car il se trouve dans son angle mort. Le cycliste, même dans son droit, doit être vigilent et ne pas hésiter à laisser passer le poids-lourd. Voir l'article de Sud-Ouest du 19 novembre 2005.

La seconde cause des accidents avec les deux roues provient des ouvertures imprévues de portières provoquées par les passagers de véhicules en stationnement. Là aussi, la vigilance de part et d'autre s'impose.

Ensuite, il faut dénoncer le comportement qui a malheureusement tendance à se généraliser : les feux rouges, et la signalisation en général, ne sont visiblement pas faits pour les cyclistes (et cyclomotoristes) qui les respectent de moins en moins, toutes générations confondues. C'est la troisième cause d'accidents avec les deux-roues en ville. Attention : la police est de plus en plus sévère avec les contrevenants qui peuvent écoper d'amendes très lourdes.

Les piétons qui traversent la chaussée n'importe comment peuvent provoquer la chute des cyclistes, donc, prudence.

Les changements de direction sont des opérations hasardeuses pour les deux-roues qui ne disposent en général pas de rétroviseur pour voir un danger arrivant par l'arrière et se fient à leur oreille pour décider de tourner à gauche. On ne saurait trop recommander de poser un pied à terre sur la droite et attendre que la voie soit libre.

Enfin les chocs par l'arrière provoqués par d'autres véhicules représentent une cause d'accidents non négligeable : il n'existe malheureusement pas de recette miracle pour les éviter, à moins de pouvoir emprunter, lorsqu'elle existe, une piste cyclable en site propre, quitte à rallonger son itinéraire. Se faire voir est également très important, surtout à la tombée de la nuit ou dans l'obscurité : le port de vêtements clairs et (ou) munis de bandes réfléchissantes (autocollants) est vivement recommandé.

Ce sigle, qui fait penser à un bruitage de bande dessinée, veut dire Service Public d'Assainissement Non Collectif. Ce nouveau service fera son apparition en 2006 : la loi sur l'eau et son décret d'application du 3 juin 1994 ont en effet doté les collectivités territoriales de nouvelles obligations en matière d'assainissement non collectif des eaux usées. Le service aura pour mission de contrôler les installations d'assainissement non collectif :

Qui est concerné par ces contrôles ? Les premiers éléments dont nous disposons visent les propriétés du quartier situées dans le secteur de la rue de la Princesse et la rue du Général de Monsabert, le secteur de la rue de la Poudrière au voisinage de la rue de la Princesse, le secteur de la rue de la Princesse compris entre la rue de la Poudrière et de la rue du Merle, le secteur de la rue du Merle compris entre la rue de la Princesse et l'avenue de Magonty et le secteur de la rue du Transvaal.  Il en existe certainement d'autres...

Les manifestations du 60ème anniversaire se sont déroulées le 15 octobre. Elles ont débuté par une randonnée cycliste à travers le quartier qui a conduit les participants de la maison de quartier au Bois des sources du Peugue, puis à la ferme Dubourg, le bassin d'étalement de Cap de Bos, pour arriver à l'Espace Détente et Loisirs.

Le parcours était ponctué de haltes pour permettre d'exposer l'historique des sites remarquables du quartier (école, place, Bois des sources du Peugue, Cité d'urgence, Lotissement jardin de Romainville, ferme Dubourg, etc.)

Le circuit de la randonnée

Un apéritif servi à l'Espace Détente et Loisirs a précédé un repas suivant la formule de l'auberge espagnole qui a donné l'occasion aux participants, malheureusement trop peu nombreux, d'échanger leurs mets en toute convivialité et dans la bonne humeur.

L'après-midi était consacré à des activités plus ludiques que vraiment sportives. Un tournoi de pétanque a permis à huit équipes de deux boulistes de s'affronter dans un tournoi acharné.

Robin de Bois

Le tir à l'arc a rencontré  un succès certains : jeunes (et moins jeunes) ont pu s'initier à ce sport qui peut être pratiqué à tout âge. Il n'existe aucun club de tir à l'arc : compte tenu de l'intérêt manifesté par les participants, l'idée de démarrer cette activité sur le quartier peut être envisagée sérieusement.

Les tournois de tennis et tennis de table ont été annulés, faute de participants.

Un tournoi de belote s'est déroulé à la maison de quartier.

Les vainqueurs des tournois se sont vus remettre leur prix à l'issue du vernissage de l'exposition sur les Soixante ans du syndicat de quartier qui  était présentée à la maison de quartier.

L'histoire du quartier à travers l'action du syndicat de quartier depuis sa création a été résumé sur une douzaine de panneaux qui ont été présentés à Pierre Auger, Maire de Pessac, entouré des élus du quartier, de Dominique Lestynek, président de la fédération des syndicats de quartiers de Pessac, des présidents de syndicats de quartiers voisins et d'un nombreux public.

La soirée s'est achevée en musique avec le groupe Mestizo, qui se produisait dans le cadre de l'opération Musique dans les quartiers, organisée par l'Office socio culturel de Pessac.

La présentation de l'exposition

Mercredi 14 décembre 2005 - Thème : verticale d’un cru bourgeois exceptionnel

Par ailleurs, l'assemblée générale du club s'est déroulée le 16 novembre.

Rue Jacqueline Maillan

Jacqueline Maillan est née le 11 janvier 1923, à Paray-Le-Monial (Saône-et-Loire). Elle meurt le 12 mai 1992 à Paris. Elle a suivi des cours de droit à l'Université de Grenoble, étudié un temps la puériculture, tout en tenant un poste de secrétaire chez un pharmacien. D'un naturel plutôt enjoué, elle a l'occasion de monter sur scène au cours d'une soirée étudiante, se découvrant ainsi une vocation de comédienne. Aussi, lorsqu'en 1944 la famille s'installe à Paris, Jacqueline s'inscrit aux cours d'art dramatique de Tonia Navar, puis de René Simon. Son compagnon de classe, Pierre Mondy, la recommande à Georges Vitaly et la voici en tournée sur les routes de France, dans Le Médecin Malgré Lui et Les Boulingrain (1948). On a pu ensuite l'applaudir au théâtre dans un

 grand nombre de pièces : Les Belles Bacchantes,  Sacré Léonard, Ornifle, Gog et Magogs, Le Chinois, Croque-Monsieur.

Au cinéma, on a pu la voir, entre autres, dans les films de Jean-Pierre Mocky : Y-a-t-il un Français dans la Salle, Les Saisons du Plaisir, Une Nuit à l'Assemblée Nationale etVille à Vendre.

En 1955, Jacqueline Maillan fait sa première apparition sur la scène de l'Olympia pour un spectacle de chansons et de sketches humoristiques. L'humoriste se fait également connaître par le truchement de la télévision, où ses apparitions dans Les Grands Enfants, en compagnie des amis de toujours - Jean Poiret, Michel Serrault, Jean-Pierre Darras, Sophie Desmarets, ... nous valurent des moments de franche gaîté. Pour la série Au Théâtre Ce soir on la vit également interpréter La Facture (1968), Madame Sans-Gêne (1971)...
Ses one-woman-chaud attirent également le public parisien. En 1984, elle donne J'ai Deux Mots à vous dire, spectacle dans lequel elle en dit bien davantage, tandis que Pierre Palmade lui écrit ce qui restera son dernier spectacle, Pièce Montée" (1991).

Rue Yves Montand

Yves Montand est né le 13 octobre 1921 à Mosummano (Italie) et mort le 9 novembre 1991 à Senlis (Oise). C'était une grande gueule sympathique, comme les français les adorent. Méditerranéen jusqu'au bout des ongles, Yves Montand était un grand gosse qui ne savait jamais s'arrêter. C'est sans doute le film "César et Rosalie" (avec Romy Schneider) qui donne de lui l'image la plus fidèle. Mariant avec un rare bonheur chanson et cinéma, Montand eut aussi des femmes, beaucoup de femmes. Et pourtant, le couple qu'il formait avec Simone Signoret reste un modèle du genre. Ce que nos amis américains appelleraient un french paradoxe...  

Rue Mouloudji

Marcel Mouloudji est né à Paris le 16 septembre 1922 , d'un père maçon, immigré d'Algérie, et d'une mère catholique. Il est décédé à Paris le 14 juin 1994. En 1935, il rencontre des grands noms du milieu du théâtre, qui l'adoptent immédiatement. Avec Jean Louis Barrault et Charles Dullin, le jeune homme apprend vite. Grâce à Jacques Prévert et Marcel Carné, il devient acteur, jouant notamment dans Les disparus de Saint-Agil. Devenu une vedette, Mouloudji gagne Marseille en 1939. Il retourne à Paris et travaille clandestinement. Il découvre à cette époque Saint Germain des Prés.

Acteur, comédien, peintre, Mouloudji se met au chant à partir de 1947. Après avoir écumé les cabarets, il sort son premier disque en 1951. Dès lors les tournées, scènes et disques s'enchaîneront. Il tourne son dernier film en 1958 et se consacre au chant. Très engagé, Mouloudji n'hésite pas à se faire mal aimer. Après Mai 68, il revient et, pendant vingt ans, chante sur les plus grandes scènes, dont l'Olympia. Atteint d'une pleurésie en 1992, il s'éteint deux ans plus tard.

Rue du Petit Gazinet

Le nom de Gazinet apparaît déjà sur la carte de Belleyme établie sous l'ancien régime, avant 1789.  Il s'agissait d'une propriété située sensiblement à l'emplacement du lotissement du Petit Gazinet. L'origine du nom n'est pas connue.

Rue du Petit Poucet

Personnage d'un conte de Perrault

Bulletin d'adhésion

Nom :                                                                                                              Prénom :

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souhaite adhérer au Syndicat de quartier de Magonty pour l'année 2005.

Bulletin à retourner accompagné d'un chèque de 7 € libellé à l'ordre du Syndicat de Quartier de Magonty, Place de la Résistance, 33600 PESSAC