Comme nous l'avons annoncé dans la Pigne au Net n° 28, le débat public sur la ligne à grande vitesse, qui a démarré en septembre 2006, se poursuit jusqu'à la fin décembre, peut-être au-delà..

Ce projet présente un intérêt économique incontestable pour l'Aquitaine. En plus des avantages pour le trafic voyageurs, il devrait permettre de réduire le volume des marchandises qui transitent sur nos routes grâce au ferroutage. Enfin, avec la mise en service en Espagne des lignes à grande vitesse Irun-Madrid et Irun-Bilbao programmée en 2013 (Y basque), il assurera la continuité de la liaison ferroviaire à grande vitesse du nord au sud de l'Europe.

Le débat public porte sur le choix du tracé à partir de trois scénarios :

- le scénario 1 : doublement de la voie actuelle de Bordeaux à Irun ;

- le scénario 2 : doublement de la voie actuelle de Bordeaux au sud de Cestas, puis création d'une ligne nouvelle ;

- le scénario 3 : sortie par le sud-est de Bordeaux en direction de Langon.

Les avantages et inconvénients de ces trois scénarios ont été résumés dans le dossier LGV consultable sur le site de la Fédération.

Un débat public sera organisé par la Commission particulière du débat public le 28 novembre 2006 à 19h00 à la salle Bellegrave à Pessac. 

Bien que ce problème ne concerne pas directement le quartier, il est important que tout le monde se mobilise. En effet, si l'un des deux premiers scénarios était retenu, les conséquences sur l'urbanisme à Talence, Pessac et Cestas seraient catastrophiques : des centaines de maisons seraient détruites, alors que le tracé sud-est aurait un impact beaucoup plus limité, du fait de la présence de la gare de triage d'Hourcade, d'une part, et de l'existence d'une troisième voie et d'un habitat moins dense. Cette réunion donnera une fois de plus l'occasion aux opposants à la ligne Bordeaux-Toulouse de s'exprimer : il est donc indispensable que les habitants du sud-ouest de Bordeaux se fassent également entendre.

Venez nombreux pour faire bloc contre les opposants au scénario 3 qui ont pris l'habitude de monopoliser la parole et donner l'impression qu'une majorité de participants au débat est favorable à leurs arguments.