Rappelons que l'antenne de la rue du Transvaal a été installée en novembre 2003 contre la volonté des riverains, sans que l'esprit de la charte relatives aux antennes de téléphonie mobile de Pessac, alors en cours de rédaction, soit respectée malgré l'engagement des élus. Elle a commencé à émettre en décembre 2003. À la suite de la réaction hostile des habitants de la rue du Transvaal et des alentours, le syndicat de quartier a proposé, dans un courrier daté du 5 mars 2004, un emplacement qui satisfaisait ces derniers, puisqu'il était situé à 250 mètres des habitations les plus proches. Les représentants du syndicat de quartier sont reçus par le maire le 1er juillet 2004. Suite à un malentendu, les représentants sortent de la réunion, convaincus que la ville avait signé un bail de trois ans avec l'opérateur Bouygues Telecom. Le syndicat de quartier engage donc en janvier 2006 une procédure pour demander à la ville de ne pas renouveler le bail en décembre 2006 : cette tentative essuie un échec, la durée du bail étant de dix ans et non trois. Lors d'une nouvelle réunion qui s'est tenue en mairie le 10 mars 2006, au cours de laquelle, la Mairie a reconnu que « la concertation ne s'est pas déroulée dans les meilleures conditions, en raison, principalement, de la pression exercée par l'opérateur qui sortait du blocage du chantier de l'avenue Saint-Exupéry » (voir Pigne au Net n° 28), le syndicat de quartier obtient de la ville qu'elle demande à l'opérateur de faire une proposition pour éloigner l'antenne, sachant que les frais seraient à la charge de la ville puisqu'elle avait donné son accord en 2003. Bouygues Telecom a chiffré cette opération à 166 000 €, somme à laquelle il faut rajouter le coût d'une voie d'accès et les frais de
raccordement au réseau. La ville considère que la charge financière est trop importante pour pouvoir l'assumer et s'engage à ne pas renouveler le bail avec Bouygues Telecom lorsque ce dernier arrivera à échéance en 2013 !
Bien qu'il ne se soit pas fait trop d'illusions sur la suite qu'allait donner l'opérateur qui n'a de toute évidence fait aucun effort pour faire une proposition raisonnable, le comité de quartier regrette vivement cette conclusion et sera beaucoup plus vigilant à l'avenir.
